Thomas Doe
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Après six premières éditions au Congo Kinshasa, Franceville dans le Haut-Ogooué abritera, du 23 au 26 juin prochain, la 7e édition du Festival des cultures tékés et apparentées (Fescute) sous le thème : « retour aux sources, vivre son identité à l’ère du multiculturalisme ». L’évènement réunira le Congo Brazzaville, la République démocratique du Congo et la Gabon.
Afin de promouvoir et montrer la diversité de la culture téké, la Fondation Philibert Bongo Ayouma pour la culture, l’éducation et la santé, en collaboration avec les éditions Amaya, organise du 23 au 26 juin 2023 à Franceville la 7e édition du Festival des cultures tékés et apparentées (Fescute). Telle est l’annonce officiellement faite le 12 mai 2023 par Gustave Bongo, président la Fondation Bongo Ayouma. Le ‘jamboree’ est placé sous le thème « retour aux sources, vivre son identité à l’ère du multiculturalisme »,
Le Fescute Gabon 2023 verra la participation du Festute Congo Kinshasa, de la confédération générale des Tékés du Congo Brazzaville et des délégations venant d’Europe et d’Amérique. Ces rencontre ont été créées «en 2001 au Congo Kinshasa où ce sont tenues les six premières éditions, avec pour objectif de valoriser et de promouvoir les cultures et langues locales du fait que celle-ci constituent le socle de notre identité pour appartenir au patrimoine de l’humanité, car au constat, bon nombre de nos valeurs culturelles sont en voie d’extinction, à en croire aux statistiques de l’Organisation des Nations Unies qui révèlent en effet qu’une dizaine de langue locales disparaissent chaque année faute de locuteurs », a expliqué Gustave Bongo.
Selon le parrain de l’évènement, l’intérêt des festivals régionaux initiés est de contribuer à la valorisation et à la préservation des différentes cultures. « C’est ici que je voudrais faire usage d’une sagesse africaine pour illustrer mon propos : ‘’il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va », a-t-il indiqué. D’après Gustave Bongo, beaucoup de jeunes aujourd’hui connaissent malheureusement très peu leur propre culture. « L’organisation de ce type de festivals leur offre l’une des rares occasion de coller aux terres de leurs ancêtres et une opportunité pour renouer avec leurs racines et leur histoire », a-t-il souligné. L’initiative est donc un moyen à la socialisation de la société afin de maintenir la cohésion par la connaissance de l’autre et des différentes cultures régionales.
Pour la première édition organisée au Gabon, plusieurs activités sont prévues. Notamment des expositions d’arts et d’artisanats, des conférences débats. Des ouvrages de différents auteurs feront l’objet d’une foire du livre ; des spectacles d’arts poétiques seront présentés ; les danses folkloriques ne seront pas en reste. Le clou du festival étant la présentation d’un spectacle créé à l’occasion autour du thème du festival par la troupe de théâtre de Dominique Douma.